
Des 12 familles présentes ce mercredi dans le squat, 45 personnes dont 8 mineurs seront hébergées à l’hôtel « le temps d’examiner leur situation administrative » par les services de la préfecture. Si l’évacuation s’est passée dans le calme, le collectif Partout chez elles promet d’assurer le « suivi réel » de chaque famille expulsée.
Des 12 familles présentes ce mercredi dans le squat, 45 personnes dont 8 mineurs seront hébergées à l’hôtel « le temps d’examiner leur situation administrative » par les services de la préfecture. Si l’évacuation s’est passée dans le calme, le collectif Partout chez elles promet d’assurer le « suivi réel » de chaque famille expulsée. (...)
Pour Juliette, militante au sein du collectif Partout chez elles qui s’occupait du squat, « la stratégie est toujours la même » :
« Quand les journalistes sont là, ils disent que tout le monde sera logé. Mais on retrouve la plupart des personnes dans la rue trois ou quatre jours après. Nous allons faire un suivi réel de la situation de chaque famille. Il y a quand même des enfants en bas âge et un bébé d’une semaine. Si elles étaient dans un squat, ce n’est pas pour le plaisir, elles n’avaient aucun endroit où aller, et aucune solution d’hébergement. »
Quelques semaines plus tôt, onze familles avaient été relogées par la ville de Bordeaux et douze autres restées sans solutions. (...)
Une représentante de la préfecture s’est félicitée de pourvoir « travailler sereinement sans que personne ne hurle ou n’empêche les personnes de monter dans les bus ». Pour Juliette, « si ça se passe mal ensuite pour ces familles, ils ne pourront pas nous accuser d’avoir perturbé leur travail ».