
Pire jour de ma carrière, souvenir indélébile pour ns profs mais encore +pour les lycéens que j’ai eu en classe ls années suivantes et dont j’ai mesuré la persistance du traumatisme pr certains.Des enfants pris au piège pr la +part, blessés,humiliés. https://t.co/9NDozldf87
— Coste Nathalie (@nathtrin) December 1, 2021
C’est l’histoire d’une interpellation qui survient en pleine mobilisation lycéenne à Mantes-la-Jolie, dans un climat de haute tension. Maître Arié Alimi constate que "on a ciblé des lycéens à un moment donné de leur vie, au moment d’une grève c’est-à-dire le moment où d’adolescent on passe à citoyen. Peut-être que l’État inconsciemment se rend compte que s’il veut diriger plus facilement des populations, et bien il faut taper à la racine et faire peur tout de suite."
L’histoire de 151 jeunes interpellés par les forces de l’ordre qui sont restés agenouillés plusieurs heures durant, les mains dans le dos ou sur la tête avant d’être transférés dans différents postes de police des Yvelines. Un événement qui va laisser des traces. Un lycéen s’étonne : "On doit éviter les policiers ! Alors que les policiers, normalement, ils ont des yeux, ils voient qu’on est des enfants, qu’on est des élèves."
Pour les familles plus que blessées, il s’agit d’une arrestation humiliante et inacceptable. (...)
Depuis, l’enquête préliminaire, confiée à I’Inspection générale de la Police nationale(IGPN), qui avait déjà établi "qu’il n’y avait pas de faute" commise par la police lors de cette arrestation, a été classée sans suite.
Mais que s’est-il réellement passé ? (...)