
Le marché des quotas du CO2 ne fonctionne pas et ne sert que les grandes entreprises. Mais poser un prix au CO2 reste un instrument économique nécessaire pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Nous, association Taca, sommes tout à fait d’accord avec toutes les critiques de la pétition contre le marché européen des quotas de CO2. Il est particulièrement choquant que quelques entreprises polluantes aient pu obtenir des profits « tombés du ciel » en facturant des quotas de CO2 reçus gratuitement et non utilisés.
Face à ces combines du pire greenwashing, me revient un slogan en anglais :
Our Climate, not your business !
En effet, ce qui nous déplait le plus dans ce marché des quotas, c’est l’idée que protéger notre climat, ce serait l’affaire du monde des affaires. Réduire nos émissions de CO2, pas de souci, nos entreprises s’en chargeraient pour nous ! (...)
Alors, ce marché qui ne concerne qu’une petite partie du problème à résoudre, et qui en plus ne marche pas, nous taca on est bien d’accord pour en jeter l’eau du bain.
Mais pas le bébé Prix carbone !
Réduire les émissions de gaz à effet de serre, pour arriver à les diviser par 4, demande un changement profond. Sans signal prix, ce changement ne se fait pas (on peut tristement en faire le constat) et ne se fera pas. (...)
Pour orienter les choix du consommateur, il faut que le citoyen demande la mise en place d’un prix sur le carbone qui va renchérir le prix des produits et services contenant beaucoup de carbone, et ainsi rendre financièrement plus intéressant les produits et services équivalents avec moins de carbone.