
Le magazine “Der Spiegel” consacre un long dossier à la crise du système scolaire allemand, avec des établissements insalubres, des enseignants sous-payés qui fuient la profession et des élèves dont l’avenir est incertain.
“L’état des écoles est révélateur du désintérêt de la classe politique pour l’éducation : bâtiments vétustes, classes surchargées, enseignants non remplacés. Et le suivi des professeurs est quasi inexistant : tandis que certains se la coulent douce, d’autres croulent sous le travail”, continue, acide, l’hebdomadaire.
Immobilisme de l’État fédéral
Or c’est toute une profession qui n’attire plus. La Conférence permanente des ministres de l’Éducation des Länder, institution qui coordonne les politiques des États fédérés en matière d’éducation, estime qu’il manquera 14 000 enseignants à l’horizon 2030. Et encore, il s’agit d’une évaluation optimiste.
Mais rien ne semble bouger au niveau fédéral. (...)