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Frontière de vie
ETAT D’URGENCE MAXIMAL A SARAYAKU !
Article mis en ligne le 18 mai 2014

Sarayaku est un village indien situé au cœur de l’Amazonie équatorienne. Environ 1200 habitants y vivent encore de façon traditionnelle, de chasse, de pêche, d’agriculture et d’élevage.

Ils se nomment le peuple Kichwa de Sarayaku et sont les voisins d’autres peuples indiens comme les HUARORANIS, les SHUARS, ASHUARS, etc…

Le peuple Kichwa de Sarayaku vit sur les berges du fleuve Bobonaza, dans la province de Pastaza. Il gère environ 135.000 hectares de territoires ancestraux dont il a obtenu de l’état équatorien les titres de propriété collective.

Jusqu’à aujourd’hui, il dépend entièrement pour ses ressources de la forêt tropicale. Il utilise toujours les plantes alimentaires, médicinales, ornementales, rituelles et construit en bois les maisons, les pirogues, les objets utilitaires et les outils.

L’étau se resserre au dessus de la Forêt Amazonienne
Deux hélicoptères de la police ont atterri à Sarayaku

Aujourd’hui vendredi 16 mai 2014, à 11 heures, ont atterri deux hélicoptères de la Police nationale, à l’improviste, sans aucune coordination préalable avec les autorités de Tayjasaruta, interrompant les préparatifs de la fête de la Pachamama.

A 10h45, le bruit des hélicoptères a alerté les habitants, qui ont couru à la rencontre des visiteurs. D’un des hélicoptères est descendu Fabián Salazar, Procureur de Pastaza, accompagné du Commandant général de la Police Rodrigo Suárez, et de Patricio Fuentes, Chef provincial de la Police.

La police a alors averti les habitants présents qu’ils violaient la justice de l’Equateur en cachant trois fugitifs, qu’ils étaient venus faire une vérification et leur donner à connaître les conséquences légales de leurs actes. Ils ont ajouté que dans les prochains jours, une Unité de la Police Communautaire allait être installée dans le village et qu’ils devaient communiquer cette information à leurs dirigeants.

Le Chef national de la Police s’est adressé aux habitants : « La Police Nationale doit réaliser une vérification des lieux et c’est ce que nous sommes venus faire, ainsi que vous avertir des conséquences légales auxquelles vous vous exposez. Dans les prochains jours, nous installerons ici une Unité de la Police Communautaire. Nous voulons que vous communiquiez cela à vos dirigeants ».
Un habitant de Sarayaku leur a répondu que c’étaient eux qui violaient la Constitution en ne respectant pas les mesures de garanties édictées par la CIDH.

Bien à chacun et à tous, Corinne Arnould pour Paroles de Nature.

(...) lire et diffuser rapidement et massivement ce message autour de vous ; il détaille l’état des lieux de la situation http://www.frontieredevie.net/actualites/info15.html .

SIGNER la pétition « Alerte Maximale - Protection du Peuple indien Kichwa de Sarayaku en Amazonie équatorienne", cliquez ici :
http://www.avaaz.org/fr/petition/Gouvernement_Equatorien_Protection_du_Peuple_indien_Kichwa_de_Sarayaku_en_Amazonie_equatorienne_1//?launch