
Vers 50 000 places de CADA
Au 1er janvier 2020, le dispositif national d’accueil comptait environ 43 600 places autorisées de centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). Le parc est principalement situé en Ile- de-France, Auvergne-Rhône-Alpes et Grand Est. Cependant, ce sont les régions Pays de la Loire, Bretagne, Nouvelle Aquitaine et Occitanie qui ont connu le plus grand nombre de créations. Le principal opérateur est ADOMA devant COALLIA, FTDA, Forum réfugiés-Cosi et La Croix-rouge française. A l’occasion des appels à création des dernières années , le groupe SOS et France Horizon ont développé un réseau important.
Selon le ministère de l’intérieur, le dispositif est destiné à accueillir des personnes dont la demande est en procédure normale et les plus vulnérables des personnes en procédure accélérée.
3 000 nouvelles places prévues par la loi de finances 2021 portent le total à 46 600 places. Pour 2022, 3 400 places sont programmées pour un total de 50 000 places.
64 500 places d’autres lieux d’hébergement (appelés génériquement HUDA) (...)
5 351 places ont été créées dans le cadre d’un programme d’accueil et d’hébergement des demandeurs d’asile (PRAHDA). Lancé par appel d’offres en septembre 2016 remporté pour tous les lots par ADOMA, il consiste en grande partie en des places situées dans d’anciens hôtels formule 1, rachetés au groupe Accor. Ces places, gérées par l’OFII, accueillent pour moitié des personnes isolées, qui ont demandé l’asile ou qui souhaitent le faire et qui n’ont pas été enregistrées. Ce dispositif s’est spécialisé dans beaucoup de lieux dans l’hébergement avec assignation à résidence des personnes Dublinées notamment ceux situés à proximité d’un pôle régional Dublin. Cependant des personnes dont la demande est examinée à l’OFPRA ou à la CNDA y sont également logées. (...)
4 500 places de CAES
Dernier dispositif mis en place en 2017 mais destiné aux personnes qui souhaitent solliciter l’asile, les centres d’accueil et d’étude de situations (CAES) comptent environ 4 500 places. Leur particularité est un séjour très bref (en théorie un mois, deux mois en réalité) et d’avoir un accès direct aux SPADA. En 2021, il est annoncé la création de 1 500 places supplémentaires avec une nouvelle finalité : héberger dans l’attente d’une place pérenne, les personnes qui sont réorientées d’une région vers une autre en application du schéma national d’accueil. (...)
Dispositif préparation au retour (DPAR) (...)
Plus de 8 700 places de CPH pour les bénéficiaires de protection internationale. (...)