
Avant de probables révélations sur une affaire de harcèlement sexuel, Pierre Aidenbaum doit démissionner. Il y a un mois c’était Christophe Girard.
Le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « agression sexuelle » visant Pierre Aidenbaum, ceci après que la maire de Paris a annoncé, lundi 14 septembre, sa démission « à la suite de la révélation de possibles faits de harcèlement sexuel ».
Vendredi 11 septembre, Pierre Aidenbaum aurait informé Anne Hidalgo de « possibles faits » reprochés par « une collaboratrice ». Illico, ces révélations ont fait l’objet d’un signalement au procureur de la République. Et une enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne de la PJ parisienne.
La réaction de la mairie prend une tournure très différente de celle réservée à l’affaire Christophe Girard fin juillet. (...)
La Mairie de Paris assure que « La municipalité demeurera intraitable avec tous types de faits de harcèlement moral ou sexuel, quelle que soit la qualité de leur auteur ». (...)
Le communiqué rappelle aussi que la ville de Paris s’est dotée d’un service d’accueil et d’accompagnement des victimes, qui « a démontré sa pleine efficacité en permettant une réaction immédiate dès le signalement des faits incriminés ».
Pierre Aidenbaum a fait savoir via ses avocates, « … que cette relation n’avait strictement rien de délictuel et souhaite être entendu le plus rapidement possible pour faire parfaite démonstration de son innocence » et qu’il n’a démissionné que pour éviter « un tumulte politique inutile ».
Comme Christophe Girard, Pierre Aidenbaum, 78 ans, a démissionné de sa fonction d’adjoint, mais pas du Conseil de Paris. Il conserve donc une rémunération, et pourra participer aux séances du conseil.