
Les témoignages s’égrainent au fil de l’après-midi, témoignant de la violence qui monte et de la brutalité mise en œuvre par les autorités. Gazage, usage de flashball, canon à eau, matraquage.
« Un ami réfugié sur place me disait il y a 30mn qu’ils commençaient à se faire attaquer par les crs (coups, flashball, gaz lacrymogène). Il semble maintenant établi que les choses se fassent avec usage de la force, de façon violente. L’État s’assoit donc sur le jugement de référé et les recommandations de la juge ( démantèlement progressif, non recours aux forces de l’ordre). Ceci n’était qu’une façade dans le but de désamorcer les réactions des migrants. Il est fort possible qu’ils « travaillent » au finish pour terminer avant le résultat de l’appel devant le conseil d’État. »
« Gaz lacrymo à proximité de l’école et interdiction des CRS de mettre les enfants à l’abri dans l’école. »
« Ça gaze de partout
C’est horrible »
« De retour et encore choquée de la violence de cet après-midi !
On ne m’a pas laissée rentrer, une seule association avait droit de cité !
Pas de classe possible non plus… Zone à risques !
Une jeune garçon de 14 ans dont les parents étaient à l’hôpital ce matin s’est pris une grenade lacrymo sur la jambe, dommage collatéral certes mais quand même ! Il y a des enfants !
Je ne possède apparemment pas le même vocabulaire que la préfète, de la « ferme douceur », je n’ai vu que la violence des jets de grenades lacrymo et du canon à eau.
Outrée et dégoûtée !. »
Une chronique de l’après-midi, sur le journal facebook de l’association Polyvalence :
https://www.facebook.com/assopolyvalence
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