« Nous voyons une urgence à arrêter le ravage des milieux vivants et le dérèglement climatique issu de notre mode de production soutenu par une idéologie qui privilégie l’économique à l’humain et au vivant en général », écrivent les militants dans un tract distribué aux passants.

Malgré le froid, l’ambiance a été festive, les participants - au nombre de quelques centaines - étant masqués. Des barricades ont été érigées et des banderoles déployées, indiquant « Anticapitalistes ou rien », « La Terre est une Zad », « Que fleurissent les quartiers libres » ou « Croissance verte, croissance vaine ». Plusieurs conférences ont eu lieu, avec l’économiste Thomas Piketty, l’analyste du colonialisme écologique Malcolm Ferdinand, la militante des quartiers populaires Fatima Ouassak et le scientifique Xavier Capet. (...)

Hormis deux motards de la police en civil et sans marque distinctive, les forces de l’ordre étaient absentes.