
Le 26 décembre débutera le procès en appel des prisonniers politiques sahraouis de Gdeim Izik poursuivis par la justice marocaine.
24 militants et défenseurs des droits de l’homme Sahraouis arrêtés, torturés et condamnés en raison de leur participation présumée au camp de protestation de Gdeim Izik en 2010, une mobilisation collective spectaculaire destinée à protester contre les discriminations économiques et sociales dont les Sahraouis s’estiment victimes de la part du gouvernement marocain.
Le 16 février 2013, les 24 accusés avaient été condamnés par un tribunal militaire à de très lourdes peines à l’issue d’un procès inéquitable. Les juges avaient refusé d’entendre les témoins cités par la défense, d’ordonner une expertise médico-légale concernant les allégations de torture et n’avaient pas mentionné les noms d’agents des forces de l’ordre marocains supposément tués par les accusés.
Au-delà des violations graves des droits de l’homme subis par les prisonniers de Gdeim Izik, leur procès en l’état actuel caractérise de nombreuses violations du droit international humanitaire. (...)