
...Le cas le plus spectaculaire de ces départs d’incendie concerne la réforme des classes de seconde. De mauvaises langues murmurent qu’elle fut précipitée et bâclée pour permettre au plus vite un maximum de suppressions de postes et de classes :
* étude de l’histoire géographie supprimée en terminales,
* sciences économiques et sociales réduites à la portion congrue d’une simple option même plus prise en compte dans les évaluations…
Ces urgentissimes “réformes” ne furent publiées au Journal officiel que fin avril, et ne laissèrent plus aux éditeurs scolaires que quelques semaines pour bricoler à la hâte les manuels adéquats. Lesquels parvinrent ric-rac dans les lycées, à la veille de la rentrée.
Certains établissements choisirent à la va-vite dans le paquet des spécimens qui engorgeaient les casiers des profs. D’autres se donnèrent un peu de temps pour éviter la sélection précipitée d’un éventuel nanar qui les liait pour quelque cinq années. Et beaucoup à ce jour ne se sont toujours pas décidés....