
Le 12 mars, la Ministre de la culture et de la communication, Christine Albanel, a présenté aux députés son projet de loi « création et internet » (dite aussi loi HADOPI [1]). Cette loi doit remplacer la loi DADVSI [2] - qui visait déjà à punir le téléchargement illégal - adoptée non sans péripéties et remue-ménage en 2006, et si mal adaptée à son objectif qu’elle n’a jamais pu être pleinement mise en application. Cette nouvelle loi répressive risque, elle aussi, de ne servir à rien : totalement contestable sur le fond, inapplicable et très coûteuse.Le 12 mars, la Ministre de la culture et de la communication, Christine Albanel, a présenté aux députés son projet de loi « création et internet » (dite aussi loi HADOPI [1]). Cette loi doit remplacer la loi DADVSI [2] - qui visait déjà à punir le téléchargement illégal - adoptée non sans péripéties et remue-ménage en 2006, et si mal adaptée à son objectif qu’elle n’a jamais pu être pleinement mise en application. Cette nouvelle loi répressive risque, elle aussi, de ne servir à rien : totalement contestable sur le fond, inapplicable et très coûteuse.