
Le 25 avril dernier, l’ONG Global Witness et le Centre Européen pour les Droits constitutionnels et les Droits de l’Homme (European Center for Constitutional and Human Rights, ECCHR) ont déposé une plainte contre un responsable de la compagnie d’exploitation forestière suisso-allemande Danzer, auprès du parquet de Tübingen, en Allemagne. Il est accusé d’être responsable, par omission, de graves violations des droits de l’homme, perpétrées à l’encontre de membres d’une communauté forestière en République Démocratique du Congo en mai 2011.
Les faits remontent au 2 mai 2011, quand des habitants de la communauté forestière de Yalisika, vivant sur le territoire de Bumba (Province de l’Équateur), ont été victimes d’extrêmes violences de la part d’un groupe de policiers et de militaires locaux. L’origine de ce déferlement de violence : la révolte grandissante des villageois face au groupe Danzer qui exploitait alors leur forêt pour son bois. Ce qui est reproché au responsable du Groupe Danzer est de n’avoir pas su prévenir les violences commises par les forces de sécurité congolaises contre la population civile de Yalisika. Selon des témoignages, les débordements auraient été facilités par un responsable de la filiale congolaise du groupe, SIFORCO. Il aurait par exemple été vu en train de payer les forces de « sécurité »… (A lire : le témoignage de René Ngongo , chargé de campagne pour Greenpeace International). (...)
Le 25 avril dernier, l’ONG Global Witness et le Centre Européen pour les Droits constitutionnels et les Droits de l’Homme (European Center for Constitutional and Human Rights, ECCHR) ont déposé une plainte contre un responsable de la compagnie d’exploitation forestière suisso-allemande Danzer, auprès du parquet de Tübingen, en Allemagne. Il est accusé d’être responsable, par omission, de graves violations des droits de l’homme, perpétrées à l’encontre de membres d’une communauté forestière en République Démocratique du Congo en mai 2011.
Les faits remontent au 2 mai 2011, quand des habitants de la communauté forestière de Yalisika, vivant sur le territoire de Bumba (Province de l’Équateur), ont été victimes d’extrêmes violences de la part d’un groupe de policiers et de militaires locaux. L’origine de ce déferlement de violence : la révolte grandissante des villageois face au groupe Danzer qui exploitait alors leur forêt pour son bois. Ce qui est reproché au responsable du Groupe Danzer est de n’avoir pas su prévenir les violences commises par les forces de sécurité congolaises contre la population civile de Yalisika. Selon des témoignages, les débordements auraient été facilités par un responsable de la filiale congolaise du groupe, SIFORCO. Il aurait par exemple été vu en train de payer les forces de « sécurité »… (A lire : le témoignage de René Ngongo , chargé de campagne pour Greenpeace International).
Danzer ne respectait pas ses engagements
Depuis de nombreuses années, Danzer avait déjà à plusieurs reprises été impliquée dans des faits aussi graves. C’est souvent le même cas de figure qui se reproduit. (...)