
La vie de centaines de milliers de personnes est menacée alors que les fonds destinés à remplir les besoins élémentaires de ces populations devraient se tarir d’ici deux à trois mois.
Un an après que les images de Somaliens fuyant en masse la famine et les conflits pour rejoindre le camp de Dadaab ont captivé l’attention du monde entier, le plus grand camp de réfugiés de la planète est aujourd’hui confronté à un grave manque de financement, selon sept organisations humanitaires. Au moins 200.000 personnes seront affectées si 25 millions de dollars ne sont pas réunis dans les plus brefs délais.
Les organisations appellent la communauté internationale à repenser son approche afin de trouver des solutions à long terme pour le camp et préviennent que l’insécurité dans la région pourrait s’aggraver si l’aide venait à manquer.
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Les organisations appellent à :
– une solution durable et pacifique pour la Somalie afin que les refugiés puissent rentrer chez eux.
– l’élaboration d’une vision à long terme qui s’appuie sur la création d’emplois et d’infrastructures pour que les réfugiés ne dépendent plus de l’aide à court terme.
– alors que l’insécurité des camps entrave l’accès des organisations humanitaires, de plus grands investissements sont nécessaires pour renforcer les compétences et les capacités des communautés de réfugiés et des organisations locales afin qu’elles fournissent elles-mêmes des services.