
Hier après-midi, un groupe de sympathisants des
réfugiés a occupé un immeuble de bureaux au Weteringschans 109 à Amsterdam /
Pays Bas. Ils ont invité les réfugiés à s’y installer et l’utiliser comme
accueil d’urgence afin qu’ils puissent poursuivre leur action pour une politique
d’asile humaine.
Au cours de la réunion du conseil municipal de la
ville d’Amsterdam une grande majorité (GroenLinks, SP, D66, PvdA) a adopté une
motion de GroenLinks (=Vert/gauche) dans laquelle le maire est invité à plaider
pour une politique de retour humaine chez le secrétaire d’Etat Teeven
responsable pour la politique migratoire. En outre le conseil municipal demande
de réaliser un accueil « avec
perspective » pour des
demandeurs d’asile déboutés, afin qu’ils puissent préparer un séjour légal ou le
retour ou la migration vers un autre pays. Jusqu’à il y aura une solution, la
municipalité soutiendra les initiatives privées pour un accueil
temporaire.
Le maire Van der Laan, qui lundi dernier soutenait
encore l’« offre » du secrétaire d’Etat Teeven pour l’accueil dans un centre
avec liberté restreinte, a exprimé lors de la réunion du Conseil qu’il était
prêt à effectuer la motion. Il a expliqué que la municipalité n’est pas autorisé
à fournir un accueil aux sans-paspiers et que des ressources sont aussi
limitées. D’autre part, il est également clair, aussi grâce au rapport que VWN
(Conseil national des réfugié) a publié à leur sujet, que les réfugiés qui
protestent sont des victimes visibles d’une politique d’immigration non
cohérente, mais que cependant, il y a beaucoup d’autres réfugiés dans la ville
qui ont besoin d’aide. Par conséquent, le maire plaide dans une lettre au
secrétaire d’Etat pour un accueil ouvert dans la région Amsterdam - La Haye -
Rotterdam. Il a cité le rapport du VWN que les réfugiés doivent se sentir fort
et confiant pour être capable de s’occuper de leur retour. Cela n’est pas
possible en tant que vivant dans la rue. Pour attraper l’écart qui existe entre
la politique d’asile actuelle et une situation plus souhaitable, la municipalité
continuera à fournir son soutient aux initiatives privées pour des accueils
temporaires, comme elle l’a fait jusqu’à présent envers les situations squat
comme la Vluchtkerk (mars 2011-juin 2013) et le Vluchtflat (juin 2013-octobre
2013).
Vers 18h un grand groupe de sympathisants s’est rassemblé devant
l’immeuble de bureaux au Weteringschans et le bâtiment a été squatté. Les
réfugiés du Vluchtflat sont arrivés dans deux bus et sont entrés dans leur
nouvelle maison sous les acclamations et les applaudissements. La police, qui
étaient rapidement sur place, a regardé du l’autre côté de la rue, et est
repartie après un certain temps. Le bâtiment est vide depuis plus d’un an et
appartient à un entreprise d’investissement allemande (...)