
L’hébergement craque de partout ! Apparu, secrétaire d’Etat au logement,
joue des gros bras avec son slogan « le logement d’abord ». Concrètement
que se passe-t-il ?
L’accès au logement pour les plus démunis reste une course d’obstacles
laissant bon nombre à la rue. Il faut des mois, voire des années pour
espérer signer un bail.
Sous couvert de ce slogan, le gouvernement réduit les budgets sociaux,
notamment ceux des dispositifs d’urgence. Ainsi, à Tours, ce sont tous
les soirs, des hommes, des femmes, des familles qui restent dehors.
Pour que tous et toutes aient un toit, il n’y a pas d’autre solution que
de réquisitionner des logements vides. Il y en aurait 2000 à Tours selon
le maire et 5000 selon l’INSEE.
Réduction des budgets sociaux signifie que les dispositif d’urgence ne
peuvent pas remplir leurs obligations légales.
les associations responsables des dits foyers,
malgré quelques récriminations, s’adaptent à la volonté de l’Etat. La
gestion des places d’urgence ressemble à une partie de chaises musicales !
Les salariés de ces dispositifs sont de plus en plus en difficulté. D’un
côté, on leur dit que leur travail consiste à faire respecter les droits
des personnes, de l’autre on leur impose des fonctionnements illégaux.(...)
« Un logement pour tous » doit devenir un droit réel, ne pas rester
virtuel. Cela ne pourra se réaliser sans la réquisition de logements
vides. Mais il faut aussi obliger l’Etat, les collectivités
territoriales (mairie, conseil général) à remplir leurs obligations. La
mobilisation des associations gérant les foyers, au delà des
négociations sous les dorures des préfectures, des ministères..., est
tout aussi nécessaire afin qu’elles proposent un hébergement digne de ce
nom. Leurs salariés ne seront plus obligés d’agir à l’encontre de leur
déontologie.
(...)
MARDI 2 AOUT EST UNE JOURNEE NATIONALE D’ACTION,
D’APPEL A LA GREVE DES SALARIES DU SECTEUR DE L’URGENCE.
A TOURS RASSEMBLEMENT À 14 H
DANS LES JARDINS DE LA PRÉFECTURE - TOURS(...) Wikio