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Coronavirus : Des migrants enfermés en centre de rétention en Seine-et-Marne dénoncent « des mauvaises conditions sanitaires »
Article mis en ligne le 13 avril 2020

Près d’une cinquantaine d’hommes enfermés dans le centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) ont passé la nuit de samedi à dimanche dans la cour du bâtiment pour dénoncer « des mauvaises conditions sanitaires » et réclamer leur libération, a-t-on appris de sources concordantes.

« Il y a 47 hommes retenus au CRA qui sortent de prison. Ils sont en situation irrégulière », indique la préfecture de Seine-et-Marne. Le centre de rétention administrative est un lieu où sont enfermés les migrants en attente d’expulsion. Les retenus ont regagné leur bâtiment après l’intervention de la police dimanche en début d’après-midi, selon la préfecture.

Panique

Dans un communiqué commun, des sans-papiers déclarent avoir subi des « coups de matraque et des gaz lacrymogènes ». Des affirmations que conteste la préfecture. Enfermés depuis le début du confinement, des retenus se disent « en panique » et dénoncent « des mauvaises conditions sanitaires ». « L’un d’entre nous a été libéré, il y a quelques jours à la suite d’une suspicion de Covid-19 ». Sur place, ils indiquent n’avoir « ni masques, ni gel hydroalcoolique ». (...)

. Un premier cas de Covid-19 a été détecté dans un CRA, celui de Paris-Vincennes, où 54 personnes sont encore enfermées. Ces dernières semaines, la poursuite de l’activité des CRA a fait l’objet d’un bras de fer entre le gouvernement et les défenseurs des migrants.

Le Conseil d’État a tranché le débat fin mars, en décidant que ces établissements pouvaient rester ouverts, jugeant que le maintien en rétention n’est pas un « facteur d’évolution de l’épidémie ». Depuis un mois, les CRA se sont progressivement vidés, sous l’impulsion de décisions de remises en liberté par des juges.. Un premier cas de Covid-19 a été détecté dans un CRA, celui de Paris-Vincennes, où 54 personnes sont encore enfermées. Ces dernières semaines, la poursuite de l’activité des CRA a fait l’objet d’un bras de fer entre le gouvernement et les défenseurs des migrants.

Le Conseil d’État a tranché le débat fin mars, en décidant que ces établissements pouvaient rester ouverts, jugeant que le maintien en rétention n’est pas un « facteur d’évolution de l’épidémie ». Depuis un mois, les CRA se sont progressivement vidés, sous l’impulsion de décisions de remises en liberté par des juges.