
La convention citoyenne citoyenne pour le climat (CCC) avait présenté 149 propositions. Emmanuel Macron, s’était engagé à soutenir « sans filtre » 146 des 149 propositions élaborées. Si un tiers des mesures ont été reprises, entièrement ou en partie, certaines ont été reportées, voire écartées, alors que l’essentiel avait été omis.
Des arbitrages gouvernementaux très en-deçà des propositions faites par les 150 citoyens de la convention.
Il apparaît bien que 50 mesures, sur les 146 retenues par Emmanuel Macron, ont été reprises ou partiellement reprises, notamment dans le cadre du plan de relance et du projet de loi de finance (PLF) 2021 en cours de discussion au Parlement. Du côté des 150 citoyens de la convention pour le climat, un suivi a également été mis en place. Selon eux, une seule mesure a bel et bien été reprise, partiellement, sur la limitation des zones commerciales, tandis que 18 sont encore débattues et 11 sont en danger. Même constat du côté du Réseau action climat, qui dénonce un détricotage. On est donc très loin du compte retenu par le président de la république.
Actuellement, une dizaine de propositions sont en cours de discussion, dont certaines semblent très débattues au sein même du gouvernement, mais pour le moment les sujets les plus polémiques ont été reportés, voire écartés. Les propositions en cours de discussion concernent l’écocontribution pour l’aérien, l’interdiction de la publicité pour les produits les plus émetteurs de CO2, la création du crime d’écocide ou encore la taxation des engrais azotés. Curieux quand on sait qu’à l’exception de la modification du préambule de la Constitution, la taxe sur les dividendes et la limitation de la vitesse à 110 km/h sur autoroute, Emmanuel Macron avait promis qu’il les soumettrait toutes, soit au gouvernement, soit au parlement, soit directement au peuple Français (référendum).
Au gré des vagues entre accords et désaccords (...)
des divergences persistent, par exemple sur la définition de ce qu’est un véhicule propre, les citoyens se basant sur le seuil de 95 gCO2/km, contre 133 gCO2/km pour le gouvernement. Autre point de crispation, les investissements dans le ferroviaire, qui devraient à parts égales soutenir le réseau et la baisse des tarifs, selon les citoyens. (...)
des divergences persistent, par exemple sur la définition de ce qu’est un véhicule propre, les citoyens se basant sur le seuil de 95 gCO2/km, contre 133 gCO2/km pour le gouvernement. Autre point de crispation, les investissements dans le ferroviaire, qui devraient à parts égales soutenir le réseau et la baisse des tarifs, selon les citoyens. (...)
Les débats sont toujours en cours sur l’obligation de rénover leur logement pour tous les propriétaires occupants, quand la convention pour le climat prône la rénovation énergétique obligatoire des bâtiments d’ici à 2040, avec un système progressif de prêts et subventions. (...)