
Dans la lignée de l’interdiction décidée par l’Union Européenne, des élus U.S. veulent s’en prendre à certains pesticides pour éviter la disparition des abeilles.
Les molécules de la famille des néonicotinoïdes, présents dans certains pesticides, font en effet des ravages chez les pollinisatrices : « La moitié des colonies en France a déjà été décimée depuis la mise sur le marché de ces produits » déclarait en février Olivier Belval, président de l’Union nationale de l’apiculture française. Selon une étude du gouvernement des États-Unis, ce sont 45 % des abeilles américaines qui auraient disparu durant l’hiver dernier.
Pour lutter contre ce phénomène, deux Démocrates de la Chambre des représentants des États-Unis ont présenté le 16 juillet une proposition de loi interdisant les néonicotinoïdes. En Europe l’interdiction entrera en vigueur le 1er décembre pour une durée de deux ans ; elle ne concernera en outre que certaines cultures, celles qui sont le plus au contact des abeilles. (...). On estime que la reproduction de 80 % des espèces végétales dépend des abeilles.
Supprimer les néonicotinoïdes risque cependant de ne pas suffire, car les causes semblent multiples (...)