Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Paris s’éveille
Condamnation pour les couettes et la barbe !
Article mis en ligne le 6 mars 2013

Le procès surréaliste des « Camille à couettes et camille à barbe », qui avaient manifesté dénudés - mais pacifiquement - leur opposition aux violences policières des 23-24 novembre 2012 ont été condamnés en première instance. Ils ont écopé de 15 jours de prison avec sursis. Leur avocat, Me Le Moigne a décidé de faire appel. Le nouveau procès se déroulera cette fois à Rennes (lire un rappel de l’affaire). Elise et Erwan sont sonnés par cette décision qui semble être destinée à terroriser les militants pacifiques en les menaçant de prison ferme si l’idée leur venait de se dévêtir en public !

Les habitants de la ferme de Bellevue, réoccupée le mois dernier et repeuplée de zadistes et d’animaux d’élevage s’est également vue notifier un avis d’expulsion ainsi qu’une amende journalière de 50€ par occupant (sans oublier les frais de justice).
On ne doutera pas que ces décisions sont - comme bien souvent - déconnectées de la réalité. Comment le « syndicat mixte » public-privé AGO peut-il avoir un besoin pressant de ces bâtiments si c’est pour les détruire aussitôt ? Des recours à différents niveaux ne sont pas encore examinés.
On comprend surtout qu’AGO tente d’entamer la phase de réalisation du projet en catimini : les mesures des géomètres pour le futur barreau routier - pardon : les « fouilles archéologiques » - continuent sous bonne garde, et le plan de communication audiovisuel vantant le « plus » de l’aéroport évite de répondre aux nombreuses questions sur le projet en le présentant comme inéluctable.

Il serait de bon ton journalistique neutre de présenter aussi les arguments des porteurs du projet, mais nous n’en avons pas trouvé de convaincants. Même la Direction Générale de l’Aviation Civile semble ne pas à l’aise avec ses chiffres (voir l’article de Terraeco plus bas). (...)

Ces prochains jours, les procès continuent, avec ce mercredi celui en appel de Cyril, qui avait été arrêté sur une barricade par des policiers en civil. Il a écopé d’une peine de cinq mois de prison ferme lors du premier jugement. Les zadistes rappellent pour l’occasion un exemple de la violence ordinaire ici comme dans les banlieues, le rapport inégal entre les simples citoyens et les personnes dépositaires de l’ordre public
(...)