
C’est une rentrée « inédite du point de vue des chiffres », a dénoncé hier le SNES-FSU. Plus que les années précédentes, « les suppressions de postes coïncident avec une remontée démographique sans précédent »
(...)Parmi les « leviers » utilisés par les chefs d’établissement pour pallier les suppressions de postes, l’étude relève que 10 % des établissements ont commencé à ne plus appliquer les horaires nationaux. Notamment dans des petits collèges ruraux. Ils jouent aussi sur les effectifs. « Les lycées et collèges tapent dans les dispositifs qualitatifs, comme l’accompagnement personnalisé au lycée, et notamment en lycée professionnel, les dédoublements de classe, la remédiation au collège, alors que Luc Chatel, à juste titre, insiste là-dessus » regrette Philippe Tournier, secrétaire général du SNPDEN. Conséquence des restrictions budgétaires, ce sont les établissements défavorisés qui voient leur dotation horaire par élève -plus élevée que la moyenne -baisser le plus rapidement, selon l’enquête. (...)
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