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Cinq chiffres chocs sur les inégalités extrêmes : à Davos, aidez-nous à redistribuer les cartes
Article mis en ligne le 20 janvier 2017
dernière modification le 18 janvier 2017

La crise des inégalités est beaucoup plus importante que nous ne le craignions. D’après la Banque mondiale, il est clair qu’à moins de redoubler d’efforts pour lutter contre les inégalités, la communauté internationale ne parviendra pas à atteindre son objectif d’éradiquer l’extrême pauvreté d’ici 2030.

Les grandes entreprises et les plus fortunés, qui se réunissent cette semaine au Forum économique mondial à Davos, en Suisse, jouent un rôle déterminant dans ces disparités. Ils recourent à un réseau mondial de paradis fiscaux pour échapper à l’impôt, font pression sur les salaires de leur main-d’œuvre et les prix payés aux producteurs, et réduisent les investissements dans leurs propres entreprises. Ils utilisent également leur fortune et leurs relations pour s’assurer que les politiques publiques servent leurs propres intérêts.

Un fossé immense entre les plus riches et le reste de la population enferme des millions de personnes dans la pauvreté, fracture nos sociétés et affaiblit la démocratie. Pour beaucoup, l’espoir s’amenuise, laissant plus de place à la peur.
Quelle est donc l’ampleur des inégalités ? Quelques chiffres :

  • Aujourd’hui, seuls 8 hommes détiennent autant de richesses que les 3,6 milliards de personnes qui représentent la moitié la plus pauvre de l’humanité. Or, nombre des personnes les plus riches ne doivent pas leur fortune à leur talent ou à un travail acharné : plus de la moitié des milliardaires du monde ont hérité de leur fortune ou l’ont accumulée dans des secteurs d’activité où la corruption et le copinage sont monnaie courante.
  • Sept personnes sur dix vivent dans un pays où les inégalités se sont accentuées au cours des trente dernières années.
  • Les plus fortunés accumulent les richesses à un tel rythme que le premier "super-milliardaire" du monde pourrait voir son patrimoine dépasser 1000 milliards de dollars dans 25 ans à peine. Il vous faudrait débourser un million de dollars par jour pendant 2 738 ans pour dépenser une telle somme. (...)

Une économie centrée sur l’humain, au service du plus grand nombre

Ensemble, nous devons créer un nouveau sens commun et concevoir une économie qui profite à tous, et non à quelques privilégiés. Une économie centrée sur l’humain serait synonyme de sociétés meilleures et plus justes, dans lesquelles les travailleuses et travailleurs gagneraient un salaire décent, les femmes et les hommes seraient traités sur un pied d’égalité, les enfants auraient des perspectives d’avenir et personne ne vivrait dans la crainte des dépenses engendrées par la maladie.
Rejoignez l’appel pour une économie qui profite à tous, et non à quelques privilégiés

Demandez aux milliardaires de contribuer à la construction d’une économie qui profite à tous, et non à quelques privilégiés. Signez la lettre