
Contre l’avis et le souhait de la préfecture, la commune de Chevaigné avait déclaré par voie de presse : " Pas question pour nous d’expulser les demandeurs d’asile " . En accord avec la municipalité, ceux-ci avaient établi leur campement précaire sur le camping désaffecté. La commune aura tenu parole et participé au bon fonctionnement du campement
Il aura fallu 7 nouvelles réquisitions (Thorigné-Fouillard, Saint-Grégoire , Cesson-Sévigné, Saint-Sulpice-La-Forêt + les 3 maisons rue de Chateaugiron à Rennes) pour quitter définitivement les lieux.
Tant et si bien que la plupart des expulsés du 280 route de Fougères seraient de nouveau à la rue sans ces réquisitions.
De plus la préfecture aura durant ces derniers mois, malgré ses déclarations, ses engagements et ses obligations, supprimé un nombre considérable de places d’hébergement.
Nous remercions les élus et les habitants de Chevaigné de l’aide matérielle et financière qu’ils ont apportée ainsi que de la solidarité qu’ils ont montrée durant ces quatre mois. (...) Wikio