
(...) La misère n’est pas une fatalité, elle est organisée par les
gouvernements et la bourgeoisie. Toulouse ne lutte pas seule, à Tours, à
Nantes, à Grenoble, à Marseille, à Paris ou à Dijon mais aussi en Europe
et partout dans le monde, des galérien-ne-s s’unissent pour reprendre la
ville et la partager.
(...) Il en va de notre responsabilité à tou-te-s si
nous voulons en finir avec l’injustice, l’autorité et l’inégalité. Le
peuple n’a besoin ni de chefs, ni de partis, ni de sauveurs. Pour nous
émanciper, organisons-nous par nous-mêmes et pour nous-mêmes, par
l’entraide et l’autogestion.
Nous avons besoin de nouvelles initiatives et de forces pour continuer.
Nous recherchons tous types de soutiens humains et matériels ( meubles,
électroménager, ustensiles, chauffage, nourriture...) pour la nouvelle
réquisition.
D’autre part, il est temps de faire le point sur la campagne « zéro
enfants à la rue ! ». Il ne s’agissait pas de focaliser sur les enfants
mais d’attaquer le problème par l’angle de l’urgence. Ce sont bien
toutes les formes de misère qu’il faut combattre. (...)