
Vendredi, quand la juge de Boulogne-sur-Mer a annoncée, en répétant trois fois, que le procès de 8 amis était irrégulier, cris de joie e applaudissements ont retentis dans la salle d’audience. Dehors un cordon de la Police de l’Air et des Frontières (PAF) attendait pour embarquer cinq d’entre eux qui avaient reçu une Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF), mais celles-ci s’étaient déjà enfuies et elles n’étaient donc pas présentes pour apprécier l’annonce de leur victoire.
Les juges ont décidé qu’il y avait trop d’irrégularités et que les autorités n’avaient pas suivi les procédures pour l’arrestation et la détention de 8 personnes présentes sur le toit d’un immeuble abandonné du centre ville de Calais le dimanche 27 Avril.
Cette nouvelle marque une victoire politique pour notre mouvement à un moment où les autorités se servent de l’état d’urgence pour se permettre avec arrogance de se servir de tous les moyens de violence et de coercition pour imposer leur politique raciste à Calais et à la Jungle.
En défiant la « tolérance zero pour les squats » dans cette ville, imposée par la maire Natasha Bouchard, le collectif « Salut o Toi » a ouvert un immeuble le weekend du 26-27 avril. Des banderoles accrochées sur la façades disaient « Un toit pour tous » et « Amitié entre les Peuples », alors que des soutiens à l’action restés dehors distribuaient des tracts aux passants pendant que d’autres filmaient la police. (...)