
La préfecture du Pas-de-Calais a à nouveau prolongé lundi l’arrêté interdisant la distribution de nourriture et boissons dans une partie du centre-ville de Calais, une mesure décriée par les associations d’aide aux migrants, prise initialement le 10 septembre 2020 et sans cesse prorogée depuis un an.
La préfecture du Pas-de-Calais a à nouveau prolongé lundi l’arrêté interdisant la distribution de nourriture et boissons dans une partie du centre-ville de Calais, une mesure décriée par les associations d’aide aux migrants, prise initialement le 10 septembre 2020 et sans cesse prorogée depuis un an.
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Déjà prolongé à douze reprises, à chaque fois pour environ un mois, cet arrêté court cette fois jusqu’au 20 septembre 2021. (...)
La préfecture du Pas-de-Calais a à nouveau prolongé lundi l’arrêté interdisant la distribution de nourriture et boissons dans une partie du centre-ville de Calais, une mesure décriée par les associations d’aide aux migrants, prise initialement le 10 septembre 2020 et sans cesse prorogée depuis un an.
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Déjà prolongé à douze reprises, à chaque fois pour environ un mois, cet arrêté court cette fois jusqu’au 20 septembre 2021.
Éviter la diffusion du Covid-19
Il interdit « toute distribution gratuite de boissons et de denrées alimentaires dans certains secteurs de Calais », incluant notamment des quais du centre-ville et les abords de la gare, par des associations non mandatées par l’État.
Selon le communiqué de la préfecture, il vise à limiter les rassemblements favorables à la diffusion du Covid-19 « dans un contexte sanitaire fragile marqué par la propagation du variant delta » mais aussi à empêcher « les troubles à l’ordre public ».
La préfecture souligne que l’État mandate l’association La Vie active pour distribuer des repas aux migrants et que 2 510 repas en moyenne ont été distribués chaque jour depuis le début du mois d’août.
900 migrants à Calais
Mi-août, la préfecture évaluait à environ 900 le nombre de migrants présents à Calais, dans l’espoir de gagner l’Angleterre.
Une dizaine d’associations contestant les motivations de l’arrêté initial et le jugeant contraire au principe de fraternité avaient saisi en vain le tribunal administratif de Lille puis le Conseil d’État en référé-liberté, mais ni l’un ni l’autre ne l’avait suspendu.