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Paris s’éveille
Buenos Aires La bataille des okupas continue
le droit aux baraques en cause
Article mis en ligne le 29 décembre 2010
dernière modification le 27 décembre 2010

Des milliers de personnes sans abri, par la plupart émigrants boliviens ou paraguayens, ses ont organisées à grande échelle, pour résoudre par elles-mêmes la question de leur logement, en occupant des terrains qu’ils aménagent. La bataille est parfois sanglante, laissant trois et des dizaines de blessés, mi-décembre. Occupation de parcs publics, de terrains des chemins de fer, ou autres, sont de véritables rapports de force avec des autorités qui ne cachent pas que, pour elles, ces immigrants sont de trop. Buenos Aires protège militairement ses jardins, pendant que les damnés de la terre se cotisent pour installer l’eau et l’électricité sur leurs terrains avant même de construire leurs baraques. En Argentine comme en France, le droit de se bâtir un abri quand on n’en a pas a le plus grand mal à s’imposer face à des États non seulement incapables de régler la question du logement, mais toujours prêts à envoyer la police contre les plus pauvres, avec les applaudissements d’une partie du public, haineux et bien au chaud.

(...) Les logements disponibles seront octroyés aux plus démunis, en ordre de priorité, et seulement à ceux qui pourront démontrer qu’ils habitent Buenos Aires depuis au moins deux ans.

Plus de 500 000 personnes ont besoin d’un logis dans la capitale argentine. Il était donc impensable, politiquement, de permettre à des immigrants de la Bolivie, du Paraguay, du Pérou et d’ailleurs de passer au devant de la file.

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