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Atos, sponsor des Jeux Paralympiques, force les handicapés à retourner au travail
Article mis en ligne le 6 septembre 2012

Sponsor officiel des Jeux paralympiques de Londres, l’entreprise française, dirigée par Thierry Breton, mène la chasse aux handicapés bénéficiant d’une allocation et aux salariés en incapacité de travail. Le tout pour le compte du gouvernement britannique qui cherche à réduire les budgets sociaux. Les athlètes britanniques mènent la fronde, refusant d’afficher le logo d’Atos.

(...) La multinationale française des services informatiques, dont le PDG actuel est Thierry Breton (ancien PDG de Thomson, ancien PDG de France-Télécom, ancien ministre de l’Économie et des Finances), se retrouve aujourd’hui sous le feu des critiques en Grande-Bretagne pour son rôle dans la chasse aux « faux » bénéficiaires de la sécurité sociale.

Atos, seconde firme de services informatiques en Europe et 5e au niveau mondial, est un important sponsor des Jeux Olympiques, ainsi que des Jeux Paralympiques. Mal lui a pris cette année de vouloir afficher sa présence en force aux Jeux Paralympiques de Londres. Elle s’est retrouvée la cible de manifestations de la part d’activistes handicapés et de leurs soutiens (...)

Pas moins de 40% de ses décisions de radiation font l’objet d’un recours (avec succès dans 38% des cas). C’est sans compter toutes les personnes vulnérables qui renoncent à faire valoir leurs droits [2]. Pourtant, le gouvernement de David Cameron semble satisfait des résultats. Il n’a pas hésité début août à conclure un nouveau contrat avec Atos, ciblant cette fois les bénéficiaires des allocations handicap – avec pour objectif prédéfini de réduire ce poste budgétaire de 20%... (...)
La campagne contre Atos a le soutien actif de UK Uncut, le mouvement social de protestation contre la politique d’austérité et de coupes budgétaires imposée au Royaume-Uni. L’entreprise de Thierry Breton est également impliquée, en France, dans la mise en place du vote électronique pour les législatives, qui a connu les déboires que l’on sait.