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« Assez d’atteintes aux droits et à la dignité des personnes dans les préfectures »
Communiqué de presse (28.11.11) : Les associations et syndicats mobilisés contre les conditions d’accueil et de traitement des dossiers des étrangers dans les préfectures d’Ile de France
Article mis en ligne le 4 décembre 2011
dernière modification le 1er décembre 2011

Il est lancé par un très large regroupement d’associations et d’organisations syndicales, engagées dans la défense des droits des étrangers, qu’ils soient en situation régulière ou dans l’attente d’une régularisation de leur situation.

Les signataires dressent, au-delà des spécificités des différentes préfectures et lieux d’accueil, un {{constat largement partagé : files d’attente interminables, conditions d’accueil souvent déplorables, manque d’information sur des procédures complexes, refus de délivrance de formulaires administratifs au guichet, absence d’attestations de dépôts ou de récépissés, délais démesurés pour le traitement des dossiers, multiplication des titres précaires, décisions administratives qui ignorent trop souvent les situations humaines, décisions du juge administratif non prises en compte : la liste est longue des atteintes à la dignité des personnes et aux droits qui doivent être dénoncées !}}
Personne n’est épargné, qu’il s’agisse des étrangers en situation régulière, contraints à de multiples démarches pour le renouvellement de leur titre ou de ceux qui cherchent à faire régulariser leur situation et qui doivent revenir plusieurs fois et de plus en plus tôt pour espérer décrocher le dossier espéré, puis attendre encore plusieurs mois une réponse, trop souvent négative.
{{La très grande majorité des migrants, avec ou sans papiers, sont des travailleurs ou des futurs travailleurs et font partie du salariat.}} Les politiques de l’Etat, relayées par les préfectures et les directions du travail les transforment en victimes. {{Ils sont contraints de travailler « au noir »}} et utilisés, malgré eux, comme vecteurs de la déréglementation sociale, alors qu’il faudrait leur appliquer les engagements ministériels gagnés par la lutte des travailleurs sans papiers.
Ce sont aussi des citoyens européens, les roms de Bulgarie et de Roumanie, qui sont victimes de pratiques discriminatoires et de procédures extralégales (OQTF collectifs pré remplis, assortis de motifs sans rapport avec la situation réelle des personnes concernées, etc).
Enfin parmi ces signataires figurent des organisations qui syndiquent les salariés qui travaillent dans les préfectures et centre d’accueil des demandeurs d’asile, soumis à des conditions de travail pénibles et dont beaucoup vivent mal le sort réservé aux usagers qui s’adressent à eux.
Pour les organisations mobilisées, ces situations insupportables sont le résultat, non seulement de la {{réduction des moyens humains et matériels dans les services publics}}, mais aussi et surtout d’{{une logique politique qui tend à réduire l’immigration et considère la population étrangère comme une population de seconde zone qui n’aurait pas droit à un égal respect des droits et à une égale considération.}}
{Conférence de presse commune le lundi 5 décembre à 11 h
Au local du RESF - 8 impasse Crozatier 75012 {{Paris}}}
Distribution d’un dossier de presse détaillé sur les situations évoquées et témoignages,
informations sur les actions organisées dans les différents départements.
(...)
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