
Le changement à une drôle d’allure... Celle d’une gauche rose pâle qui n’augmente guère le SMIC, n’a concédé aux salariés qu’une hausse de l’allocation de rentrée scolaire, la création d’emploi aidés et des embauches dans l’éducation, celle d’une gauche bleu marine qui persécute les Roms ;
l’allure d’une entreprise France désormais dirigée par un ancien de la haute école de commerce et qui ne voudrait revenir ni sur l’interdiction du revenu minimum aux moins de 25 ans, ni sur la diminution du "pouvoir d’achat" de qui dépend d’allocs chômage, de minima sociaux ou de pensions de retraite toujours plus difficiles à obtenir en raison des durées d’emploi exigées [1].
On nous annonce 30 milliards d’économies et, on le verra ci-dessous, alors que cette modalité de la gestion punitive des pauvres était jusqu’à maintenant occultée par les conseils généraux majoritairement dirigés par la gauche qui en sont chargés, pour la première fois, un conseil général PS revendique haut et fort de supprimer le RSA à des centaines de personnes [2]. (...)
Jeudi après-midi, une quinzaine de personnes se sont rassemblées place de la République tout près de la pyramide.
À l’appel du collectif CAFCA (collectif d’autodéfense face au contrôle de l’administration), ils manifestaient leur mécontentement face à l’administration en général.
« Nous subissons constamment le contrôle et la violence d’administrations qui nous veulent isolés et culpabilisés.
Face à ceux qui nous rendent la vie impossible [3], nous nous organisons sans remettre notre sort dans les mains d’experts du social », indiquent-ils sur le tract [4] distribué aux passants.
Chômeurs, locataires, allocataires, intermittent du travail, travailleurs pauvres, voilà à qui le message de ce collectif s’adresse.
« Refusant de se résigner face au pouvoir de cette administration froide et implacable, refusant de se considérer comme coupables d’accepter quelques miettes (à peine 400 euros par mois), nous nous sommes rendus par deux fois pour perturber la tenue de commission de solidarité territoriale », poursuit le tract. (...)