
Un petit pas, qui pourrait mener vers d’autres. Après plusieurs grèves très suivies, les livreurs de repas travaillant pour Uber Eats à Saint-Etienne (Loire) ont obtenu une amélioration de leurs conditions de travail, se sont félicités ce dimanche certains de leurs représentants. Notamment un tarif horaire minimum, sous conditions, pendant les heures de la journée qui correspondent traditionnellement aux repas.
(...) Encore « très insuffisant »
« À notre connaissance, on est la seule ville de France où ils ont mis ce système en place, à la suite de la forte mobilisation de la plupart des 200 livreurs qui travaillent pour cette plate-forme », a-t-il précisé. Par ailleurs, selon lui, « une prime de pluie - inférieure à celle qui existait avant le premier confinement - vient d’être rétablie, à hauteur d’un euro par commande ».
« Ce qu’on a obtenu est très insuffisant. Il faut aussi une rémunération minimum pour les autres moments de la journée durant lesquels on travaille », réagit en outre Junior, un autre coursier. Et de prévenir : « De nouvelles actions auront lieu après les Fêtes. Il se pourrait qu’elles ciblent en particulier d’autres plate-formes, comme Deliveroo qui n’a pas bougé et ne nous a même pas contactés. »
L’accord ne s’applique pour l’instant pas aux autres plate-formes de livraisons de repas. (...)