
A l’heure où nous écrivons ces lignes, notre camarade Serge se trouve dans le coma depuis 15 jours et son pronostic vital est toujours engagé. Nous tenons à remercier chaleureusement tous les camarades dont l’intervention rapide a permis de le maintenir en vie et celles et ceux qui le soignent au meilleur de leurs moyens aujourd’hui. Nous remercions également toutes les personnes qui, d’une manière ou d’une autre, ont fait part de leur solidarité à destination des blessés et des enfermés du mouvement.
Nous assistons, de loin, aux différentes tentatives de récupération par des politicards pour faire leur beurre sur la situation de Serge. Ils se dépouillent pour faire de nos luttes un tremplin afin de renforcer leur position dans le jeu politique. Et pour ça, ils veulent qu’on se tienne sage. Pourtant, ils savent pertinemment que l’État et les bourgeois, dont ils font partie, sont déterminés à ne rien lâcher.
Cette situation n’est pas nouvelle. Elle est mondiale, de la France à la Chine, de la Colombie à l’Iran. P (...)
Nous demandons également à toutes celles et ceux qui en France et autour du monde se reconnaîtront dans cet appel à faire de la semaine du 1er mai une semaine intensive d’actions contre l’État et le capital : au travail, dans les cortèges, sur les ronds-points, en dédicace à tous nos camarades blessés, tués et enfermés, d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, qui ne peuvent pas y participer. Non pas dans un sens symbolique ou mémoriel mais bien dans l’objectif de lancer, relancer ou continuer les luttes auxquelles nous participons.
Parce que ça aurait pu être n’importe lequel d’entre nous qui luttons, NOUS SOMMES TOUS LES CAMARADES DU S !