
Les chiffres sont formels, jamais les loyers et les prix de l’immobilier n’ont été aussi chers dans notre pays, rapportés aux revenus des locataires et des accédants.
Ereintés par l’érosion de leur revenus par la hausse des prix dans tous les domaines de la vie courante, l’énergie, le carburant, l’eau, l’alimentation, les soins… les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour les couches populaires et les classes moyennes, les jeunes, les salariés, les migrants… Payer son loyer nécessite des sacrifices toujours plus élevés, tandis que les bailleurs privés, les milieux de l’immobilier s’enrichissent sans fin. En 2009, les profits locatifs se sont élevés à 65 milliards d’euros, dont plus de la moitié sont des « surprofits » tirés de la flambée spéculative. Même dans les HLM, les loyers ont grimpé plus vite que les revenus, d’autant que chaque année de nouvelles économies sont faites sur les allocations logement. (...)