
Selon Oxfam, elles sont les premières à subir la crise humanitaire et l’insécurité, et restent exclues du processus de transition politique.
Il y a moins d’un an, la Yéménite Tawakel Karman affichait son optimisme pour les femmes de son pays. « Elles qui étaient à la tête des révolutions, je n’imagine pas qu’elles accepteraient un retour en arrière », jugeait la co-lauréate du prix Nobel de la Paix.
Mais Oxfam vient doucher cet optimisme. Les femmes, en effet, « ont joué un rôle clé » dans le soulèvement qui a conduit à la démission du président Saleh, mais « elles attendent encore le changement », observe l’ONG dans un rapport (ici en anglais). Oxfam a rencontré 136 femmes dans tous le pays en juillet et août dernier, et quatre cinquièmes d’entre elles jugent que leur vie a empiré au cours des douze derniers mois. (...)
Il y a moins d’un an, la Yéménite Tawakel Karman affichait son optimisme pour les femmes de son pays. « Elles qui étaient à la tête des révolutions, je n’imagine pas qu’elles accepteraient un retour en arrière », jugeait la co-lauréate du prix Nobel de la Paix.
Mais Oxfam vient doucher cet optimisme. Les femmes, en effet, « ont joué un rôle clé » dans le soulèvement qui a conduit à la démission du président Saleh, mais « elles attendent encore le changement », observe l’ONG dans un rapport (ici en anglais). Oxfam a rencontré 136 femmes dans tous le pays en juillet et août dernier, et quatre cinquièmes d’entre elles jugent que leur vie a empiré au cours des douze derniers mois. (...)
Sans compter que la majorité des femmes qu’Oxfam a consultées « se sentent écartées du processus de transition par les partis politiques et le gouvernement » - même si celui-ci compte trois femmes. (...)
Oxfam appelle la communauté internationale à tenir ses engagements en matière d’aide économique. Et « aider les femmes à jouer leur rôle dans la future direction de leur pays ». L’ONG invite notamment le gouvernement yéménite à fixer des quotas pour favoriser la représentation politique des femmes. (...)