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Chroniques du Yeti
Alexis Tsipras (Syriza) met la Troïka au défi
Article mis en ligne le 18 mai 2012

« Allez-y, lâchez-nous, pour voir, qu’on rigole… »

Voilà en gros ce qu’Alexis Tsipras, leader du parti de gauche radicale grec Syriza, vient de signifier à la Troïka (Commission européenne, BCE, FMI) dans un entretien publié vendredi 18 mai par le Wall Street Journal.

Alexis Tsipras en est convaincu : l’Union européenne (UE) ne peut lâcher la Grèce. Pour une raison très simple : elle a tout à y perdre. À commencer par les précieux sous qu’elle y a investis.

Parce que, défie Tsipras, donnant-donnant, si l’UE lâche la Grèce, la Grèce cesse de payer ses dettes. Aussi sec ! Mieux, ajoute Tsipras, en cessant le paiement des échéances à ses créanciers, la Grèce aura suffisamment de liquidités pour payer ses travailleurs et ses retraités.

Ça ne sera facile pour personne, concède le leader de Syriza. Pas plus pour la Grèce, en pleine récession galopante et frappée par une véritable « crise humanitaire », que pour l’UE qui précipiterait la fin de l’euro.

Alexis Tsipras ne doit évidemment pas ignorer qu’un tel lâchage, s’il s’avérait qu’il favorisait un redressement à l’islandaise de son pays, donnerait sans doute de fâcheuses idées à quelques mastodontes européens en grosses difficultés. Suivez son regard vers l’Espagne, l’Italie…
Pas d’autres solutions que de s’entendre (...)

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