
L’autonomie est un terme à tiroirs qui renvoie à d’autres notions toutes aussi complexes (l’indépendance, la liberté, la responsabilité, l’auto détermination, le libre arbitre…) et s’utilise dans de nombreux domaines (l’éducation, le travail, la santé…). Une simple définition n’est donc pas envisageable.
La notion d’autonomie qu’imposent les textes législatifs devient une obligation pour les professionnels comme pour les usagers qui s’y voient enjoints, quelquefois contre leur propre volonté.
Dans les pratiques professionnelles, l’objectif d’autonomie se pense, s’affiche et s’exprime au sein de la relation soignant et soigné, dans la participation de l’usager et la conception du parcours de soin. Parce que nous le savons, les pathologies psychiques influencent la capacité d’autonomie de la personne.

Des questions se posent alors : quels moyens mobiliser ? Quelles actions à mettre en œuvre ? Des réponses sont apportées avec des outils tels que l’empowerment, l’éducation thérapeutique, la réhabilitation psychosociale, les GEM et les concepts « un chez soi d’abord », « un emploi d’abord » venus d’outre atlantique qui proposent une autre approche du travail social.
La journée a pour objectif d’engager une réflexion croisant les champs clinique et philosophique pour comprendre comment les institutions visent, avec ce concept d’autonomie, à améliorer les démarches thérapeutiques.
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Mon article pour le mag de Rénovation, Reliance : A propos de l’accompagnement vers l’autonomie : entre idéaux et réalités