
Suite aux expulsions des habitants des immeubles dégradés aux 50 et 103 rue Gabriel Péri à Saint-Denis dans le cadre de la rénovation urbaine et du dispositif PNRQAD, la situation est aujourd’hui dans une impasse.
Nous avons exclusivement comme objectif de trouver des solutions avec et pour ces habitants et en faire une référence pour toutes les autres démarches prévues pour les autres immeubles concernés.
Nous voulons redonner l’espoir et des perspectives crédibles aux habitants.
La répression et les arrestations qui les touchent doivent cesser.
La préfecture doit être mise devant ses responsabilités : régularisation de tous les sans-papiers, logement d’urgence avant un logement pérenne.
La mairie doit donner des attestations de domiciliation tenant compte des personnes connues par ses services et de la liste déposée par le collectif. Elle doit poursuivre son soutien à la demande de régularisation.
L’ensemble des habitants doivent pouvoir prétendre à être relogés, à Saint-Denis ou ailleurs, selon les processus d’accès au logement habituels mais avec une prise de décision majeure du ministère du logement qui ne peut pas se dégager de ses responsabilités.
Enfin, et dès à présent afin que cesse l’affrontement sans résultats, il faut que soit opérée une mise à disposition d’un espace ou d’un local vide, autre que la place du Caquet et le parvis de la mairie, avec une certaine visibilité et une dimension symbolique afin de permettre de protéger les habitants, de les accueillir.
Et que tous ensemble nous construisions les solutions conformes aux besoins et aspirations de tous les habitants de Saint Denis.