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Le Monde
A Marseille, les élus marchands de sommeil dorment sur leurs deux oreilles
Article mis en ligne le 16 avril 2019
dernière modification le 14 avril 2019

Depuis les effondrements rue d’Aubagne en novembre 2018, plusieurs hommes politiques ont été mis en cause mais aucun n’a abandonné son mandat.

« Des marchands de sommeil, ces voyous qui exploitent la misère, se trouvent aussi parmi les élus de votre majorité. S’il y en a encore dans cet hémicycle, qu’ils quittent nos rangs parce qu’ils nous discréditent. » La formule cinglante, lancée en plein conseil de la métropole d’Aix-Marseille par l’ex-ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti au lendemain du drame de la rue d’Aubagne, avait été accueillie têtes basses par les élus Les Républicains.

Cinq mois plus tard, les têtes se sont relevées. Les effondrements du 5 novembre 2018 ont fait huit morts. Quelque 1 100 Marseillais, évacués de 277 immeubles jugés en situation de péril, sont toujours logés dans des hôtels. Mais aucun homme politique marseillais n’a démissionné de son mandat et, dans le sillage du maire Les Républicains Jean-Claude Gaudin, qui assure régulièrement que « tout a été fait », l’heure n’est pas vraiment à la contrition. (...)

Le quotidien La Marseillaise et le site d’information Marsactu ont pourtant tour à tour révélé que deux membres éminents de la majorité possédaient et louaient des appartements dans des conditions indignes. (...)