
A toutes et à tous, à vous que nous savons sensibilisés aux problèmes des Droits Humains,
Actuellement logés – de façon précaire certes – dans des caravanes au Camping Municipal, la vie de ces familles va basculer une fois de plus lors de la fermeture du camping à la fin de ce mois de septembre.
Sans ressources, sans droit au travail, sans possibilité de payer des loyers élevés, donc sans logement, et cela pendant de nombreux mois avant un éventuel réexamen de leur situation... ou une possible expulsion, ces personnes ne peuvent compter que sur la solidarité et la générosité d’associations diverses, de collectifs de citoyens ou de particuliers … qui s’essoufflent à force de pallier les carences des diverses politiques mises en œuvre.
Considérant que l’étranger, le « sans-papiers » n’est pas un délinquant, nous refusons les réponses qui veulent nous faire accepter des règlements, des circulaires, des chiffres, là où il est question de vie ou de mort, là où l’Humain doit primer sur toute autre considération.
A Annonay, c’est en tout près d’une vingtaine de familles étrangères (dont de très nombreux enfants) persécutées et en danger de mort dans leurs pays d’origine, et qui ont été attirées par notre si belle devise : Liberté, Egalité, Fraternité, qui maintenant, viennent frapper désespérément aux portes de notre réseau.
Alors que les pouvoirs publics nous félicitent et nous remercient, et surtout nous disent qu’ils ne peuvent rien faire, que ce n’est pas dans leurs compétences, pouvons-nous rester sans réagir ?
Pour que fin septembre ces trois enfants – scolarisés à l’Ecole Jean Moulin - ces femmes, cet homme, ne se retrouvent pas à la rue, qu’ils ne se voient pas privés d’un des Droits Fondamentaux pour tout individu sur notre sol : avoir un toit ...
nous vous demandons de bien vouloir nous rejoindre :
lundi 16 septembre à 18h30, salle du GOLA, Résidence Jean Jaurès, 34 Avenue de l’Europe,
afin de voir ensemble quelles actions peuvent être mises rapidement en place.