
Une quarantaine d’organisation de défense des droits ont publié une lettre ouverte au gouvernement britannique pour exiger la libération de Julian Assange et le blocage de l’extradition étasunienne qui équivaut selon elles à une « condamnation à mort » (...)
Les pétitions et les lettres ouvertes se multiplient à travers le monde pour exiger la libération sans condition du fondateur de Wikileaks, emprisonné à Londres, dans l’attente de son procès en extradition vers les Etats-Unis où il risque 175 ans de prison pour avoir publié, par le truchement de lanceurs d’alerte, des documents de l’armée américaine, dans lesquels sont exposés ce qui s’apparente à des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Dans une lettre ouverte adressée au gouvernement britannique et plus particulièrement à Robert Buckland, secrétaire d’Etat à la Justice, une quarantaine d’organisations de défense des droits appellent, ce 3 juillet, à la libération immédiate de Julian Assange et à bloquer son extradition vers les Etats-Unis.(...)
Parmi les signataires, on retrouve : Reporters sans frontières (RSF), la Fédération internationale des journalistes (FIJ), PEN international, une association internationale d’écrivains, le National Lawyers Guild, une organisation d’avocats et de juristes américains, ou Big Brother Watch, une organisation britannique de défense des libertés civiles.(...)