
le 115 se déclare dans l’impossibilité de loger « les étrangers » faute des subventions de l’État, alors que sa vocation est d’héberger quiconque en fait la demande, sans distinction. 352 familles ont donc été ce matin mise à la rue... Belle rentrée pour tous les enfants, tous scolarisés...
Une fois encore, c’est aux plus fragiles et aux plus isolés que l’on fait
payer la crise. Les étrangers sont dans le collimateur du ministre de l’Intérieur, et rien
ne leur est épargné. Au nom de l’austérité, notre pays abandonne toute les valeurs
qui furent les siennes, dans la reconnaissance du droit d’asile ou dans la solidarité
minimum à accorder aux plus fragiles et à ceux qui ont tout abandonné pour
venir ici. Même les structures « humanitaires », chargées d’éviter que l’on meure de
faim ou dorme dehors n’ont plus les moyens de fonctionner.
L’État choisit donc clairement d’exclure les étrangers de ces dispositifs, diffusant
l’idée de préférence nationale, qui jusqu’à peu n’était qu’un concept
d’extrême-droite. (...)