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250 DEMANDEURS D’ASILE ET SANS PAPIERS DONT 80 ENFANTS MENACES D’ETRE JETES A LA RUE.. UN KYSTE ?
Article mis en ligne le 26 novembre 2012

A Rennes comme ailleurs, de nombreux migrants sont confrontés à des difficultés de logement dramatiques en ce début d’hiver. Les demandeurs d’asile, à qui les conventions européennes accordent pourtant un droit au logement, ne trouvent pas place dans les CADA.

Les tentatives de la préfecture de les répartir sur les quatre départements bretons n’aboutissent qu’à les envoyer àla rue ailleurs. Viennent grossir les rangs des sans-abris les très nombreux demandeurs d’asile placés sous statut Dublin 2, les demandeurs d’asile en procédure prioritaire venant des pays dits "sûrs", les déboutés du droits d’asile expulsés des CADA qui se retrouvent sans domicile quand ils ont la chance de ne pas être assignés à résidence, des Roumains européens de seconde zone, des Roms rejetés de partout et autres sans-papiers épuisés. Tout cepetit monde tente de survivre dans les rues de notre belle cité bretonne, aidés par quelques associations débordées. Des hommes, des femmes seules, des familles avec enfants, des femmes enceintes, des nouveaux-nés, des malades.

Que peuvent-ils faire ? Ils se réfugient dans des squats, dont plusieurs appartiennent à la Ville de Rennes, qui les expulse sans scrupule à la veille de l’hiver, alors qu’il n’y a aucun projet immédiat pour ces bâtiments. (...)

même si un groupe d’identitaires bretons s’est élevé contre leur présence, même si certains voisins les trouvent bien dérangeants, la population vient leur apporter son soutien. Le 7 novembre, 300 personnes, militants et habitants de la commune, sont venus au squat leur dire leur solidarité. Dans la commune, un collectif de citoyens s’est formé pour réclamer leur relogement dans des conditions dignes et interpelle inlassablement les autorités. Et les professeurs et parents d’élèves d’un collège de Rennes appellent à un rassemblement samedi 24 novembre devant la mairie de Rennes. Des professeurs, révoltés de voir leurs élèves angoissés changer de comportement en classe ou ne plus venir de peur de ne plus retrouver leur famille le soir, téléphonent à la préfecture. (...)