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12 et 13 mars à Uzeste : Trente mille ombres sans corps, Argentine 1976, une dictature oubliée
Article mis en ligne le 24 janvier 2010
dernière modification le 29 janvier 2010

Trente mille ombres sans corps, c’est

• un spectacle sur la dictature argentine.

• une recherche théâtrale alliant la musique (percussion et guitare
électrique) et la puissance de jeu d’un comédien.

• un texte structuré en dix portraits reflétant les relations troubles que
peuvent entretenir victimes et bourreaux.

• un texte percutant au service d’une mise en scène précise.

• "Du tout grand spectacle" - Nord-éclair, décembre 2008.

• une réflexion sur les régimes autoritaires d’hier et d’aujourd’hui.

De l’espace théâtral à l’action politique

"(...) Nous vivons aujourd’hui dans un espace intellectuel où beaucoup pensent
que la révolution est derrière nous. Ce n’est pas vrai. La révolution est devant.
Je dis toujours que c’est plus amusant de faire du théâtre révolutionnaire à un
moment révolutionnaire, comme ce fut le cas en 1968. Mais peut-être que
c’est plus important de faire du théâtre révolutionnaire dans un moment pré-
révolutionnaire, comme celui que nous vivons maintenant
. Brecht a écrit que la
différence entre le vieux théâtre et le théâtre politique, c’est que dans le vieux
théâtre on voit que la souffrance humaine est tragique parce qu’elle est
inévitable, alors que le théâtre politique moderne est tragique parce qu’il montre
que la souffrance humaine est évitable.
C’est le sujet même de l’art, de tous les
arts et de la pensée. "

Judith Malina

JOURNAL "LE MONDE"

MERCREDI 29 JUILLET 1998

 à l’Estaminet d’Uzeste puis à La Grange de Lamothe-Landerron