
L’armée israélienne intensifie mardi son déploiement dans le sud de Gaza, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils. Elle a nié avoir demandé à l’Organisation mondiale de la santé de vider dans les 24 heures un entrepôt d’aide médicale dans le sud de la bande de Gaza, comme l’avait affirmé son chef.
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Vider les entrepôts ?
Le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait indiqué lundi avoir reçu une notice de l’armée israélienne afin de "retirer nos fournitures de notre entrepôt médical dans le sud de la bande de Gaza dans les 24 heures, car les opérations au sol le rendront inutilisable".
Mais l’organe de la Défense israélienne supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens (Cogat) a nié avoir demandé à l’OMS d’évacuer son entrepôt dans le sud de Gaza. L’armée israélienne a toutefois demandé aux organisations humanitaires internationales leur "soutien" pour "aider à la mise en place des infrastructures" à Al-Mawasi, zone côtière du sud de la bande de Gaza entre Khan Younès et Rafah, où Israël demande aux civils de se replier. (...)
Craintes pour le sud de Gaza, au cœur des affrontements
Après des semaines de combat contre le Hamas dans le nord de Gaza, l’armée israélienne intensifie mardi son déploiement dans le sud du territoire, faisant craindre un "scénario encore plus infernal" pour les civils.
Engagée depuis le 27 octobre dans une campagne terrestre dans le nord du territoire palestinien assiégé, l’armée israélienne a élargi ses opérations au sol à l’ensemble de la bande de Gaza, avec des tanks déployés près de Khan Younès, nouvel épicentre des tensions.
Des organisations internationales s’alarment des risques pour les civils à Gaza, où "tous les services de télécommunications" sont à l’arrêt, en raison "d’une coupure des principaux réseaux de fibre du côté israélien", selon le groupe de télécoms palestiniens Paltel.
"Un scénario encore plus infernal est sur le point de se réaliser, auquel les opérations humanitaires ne pourront peut-être pas répondre (...)