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Un « échec spectaculaire » : pourquoi les caisses automatiques n’ont plus la cote ?
#caissesautomatiques #supermarchés
Article mis en ligne le 27 janvier 2024
dernière modification le 23 janvier 2024

Les grandes enseignes tirent un bilan assez négatif de la mise en place des caisses en libre-service.

À première vue, leur ascension semble irrésistible. D’après une enquête de NielsenIQ datant de décembre dernier, 71 % des grandes surfaces françaises sont équipées de caisses automatiques, contre 57 % en 2020. Mais cette progression cache de vrais problèmes constatés aux États-Unis et au Royaume-Uni, précurseurs dans la mise en place de ces dispositifs en libre-service.
Ces supermarchés qui réembauchent des caissières

La BBC a ainsi relevé plusieurs exemples de retours en arrière. Ainsi, la société Target limite désormais l’utilisation des caisses automatiques de ces magasins à l’achat de moins de dix articles ou moins.

De son côté, Walmart a décidé de retirer plusieurs machines dans différents supermarchés américains. Booths, une enseigne britannique, a carrément décidé d’abandonner les bornes en libre-service. Enfin, Dollar General qui misait à fond sur l’automatisation a désormais déclaré qu’il prévoyait d’embaucher du personnel dans les caisses à l’avenir.

Comment expliquer un tel retournement de situation ? Parmi les principaux problèmes rencontrés, le vol est le plus cité. (...)

Il arrive même que certains clients volent involontairement le magasin en omettant de compter un produit.

Alors que les grandes surfaces espéraient gagner sur la main-d’œuvre en se passant du travail des caissiers, les coûts auraient en réalité été décuplés dans ce domaine. En effet, de nombreux employés sont nécessaires pour guider les clients qui utilisent ces dispositifs. Au final, les entreprises seraient donc perdantes sur toute la ligne.

Un retour en arrière difficile ?

Pour autant, les caisses automatiques ne disparaîtront pas des magasins du jour au lendemain. En effet, même si les grandes enseignes font parfois machine arrière, le coût de ces appareils est si important qu’il est fort probable qu’ils soient conservés. (...)