
Le président américain, Donald Trump, qui s’est dit "très déçu" par Vladimir Poutine, a accru, lundi, la pression sur la Russie pour trouver un accord de cessez-le-feu en Ukraine, en fixant un nouveau délai de 10 à 12 jours au président russe pour que Moscou fasse des progrès en ce sens. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué la "détermination" et la "position claire" de son homologue américain.
"Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès", a déploré le républicain, qui a fait débuter son ultimatum aujourd’hui.
L’ancien président russe Dmitri Medvedev a répondu dans un message publié sur X que le président américain Donald Trump jouait au "jeu de l’ultimatum" avec la Russie, et qu’une telle approche pourrait mener à une guerre impliquant les États-Unis. (...)
Donald Trump avait déjà donné le 14 juillet un délai de 50 jours à son homologue russe, en vain pour le moment.
Le président américain n’a pas toujours donné suite à ses propos fermes depuis la mi-juillet, invoquant la "bonne relation" qu’il dit avoir entretenue avec le dirigeant russe par le passé.
Donald Trump avait dit envisager des sanctions "secondaires", c’est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d’assécher les revenus de Moscou.
"Très déçu" par Vladimir Poutine (...)
Avant son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump, qui se considère comme un artisan de la paix, avait promis de mettre fin à ce conflit vieux de trois ans et demi dans un délai de 24 heures.