Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
conscience citoyenne responsable
sauvons la recherche publique
« La recherche fondamentale ne peut être pratiquée que dans un climat de liberté intellectuelle »…Pierre JOLIOT
Article mis en ligne le 10 août 2013
dernière modification le 4 août 2013

La problématique de la science est étroitement liée à la crise du système économique que traverse la majorité de l’humanité. Le monde du privé, et les multinationales, ont littéralement phagocyté la recherche pour leur seul profit.

Pour le privé, la recherche doit obligatoirement aboutir à la production de bénéfices immédiats. Mais pour que ces bénéfices perdurent, il faut programmer l’obsolescence des produits créés au nom de la « sacro sainte » croissance économique. Le problème, est que cela se traduit par une gabegie, une destruction et un pillage des ressources disponibles sur la planète. Ca ne peut pas continuer.

L’adage bien connu qui dit : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », est une notion qui devrait être gravée dans le marbre à l’entrée de chaque université pour faire prendre conscience aux étudiants de leurs responsabilités. Quand on songe que plus de la majorité de la recherche fondamentale est utilisée pour fabriquer des armes ou pour causer la mort, il y a de quoi être confondu !

Même là où la science est le plus susceptible d’agir pour protéger la vie, comme la médecine, elle est encore utilisée uniquement pour procurer des bénéfices aux multinationales pharmaceutiques, en inventant des médicaments qui tuent. (...)

Le problème de l’abandon entre les mains du privé de la recherche est lié à une volonté politique. On peut dire sans exagération que les politiciens ont trahi à la fois leurs fonctions et l’humanité en général, ceci à cause du lobbying des multinationales et de la corruption de certains élus. (...)

Donc là, comme dans bien d’autres domaines, apparait clairement la nécessité d’un changement de société. Il n’est pas possible de continuer ainsi en laissant une infime poignée d’individus, sans scrupule, animés par la seule volonté de domination hégémonique et d’enrichissement exponentiel, agir au point de risquer une catastrophe mondiale. A ce niveau là, le monde scientifique doit lui aussi réagir et refuser les diktats du privé et exiger des pouvoirs publics que la recherche fondamentale soit financée par l’État et non par les entreprises privées.

À ce jour, seul un projet de recherche sur cinq obtient un financement. Et les recherches financées sont avant tout celles qui profitent au privé. Ce transfert public-privé de la recherche est inscrit dans la loi comme une « mission » de l’enseignement supérieur. À l’inverse, la loi n’apporte aucune réponse à l’appauvrissement du CNRS. (...)

partout, mobilisons-nous et lions nos luttes contre la marchandisation des services, la casse du code du travail et l’enrichissement exponentiel de quelques-uns aux dépens de la majorité. (...)