
Dignité, humanité, respect, empathie, autant de mots qui semblent avoir disparu du vocabulaire quand il s’agit du traitement infligé aux personnes exilées, dans les bidonvilles où ils sont parqués, notamment à Calais. Les associations, le défenseur des droits (liens ci-dessous), le dénoncent depuis des années, et la pression semble s’accentuer. Mais depuis le démantèlement des “jungles” à Calais, Grande Synthe, Paris, ces malheureux sont invisiblisés. Les journalistes dénoncent d’ailleurs des difficultés à faire leur travail librement.
J’ai découvert sur Twitter Louis Witter, jeune photojournaliste de 26 ans. Il raconte la vie des bidonvilles à Calais, rythmée par les expulsions, la confiscation des effets personnels, la difficulté d’accéder à l’eau potable où à la nourriture. Révoltant !
Et j’ai décidé de consacrer deux podcasts au sujet. Le premier avec Louis Witter et Charlotte Kwantes de Utopia 56. Une discussion riche, avec deux jeunes de 26 et 30 ans qui forcent le respect par la force de leur engagement.
Le second, avec des grévistes de la faim qui ont débuté leur action à l’église Saint Pierre de Calais le 11 octobre dernier. J’ai rencontré Anaïs Vogel,Philippe Demeestere, et Ludovic Holbein, et vous pouvez écouter notre discussion dans le deuxième volet de ce podcast.
[THREAD] ⬇️
À quel point nos cœurs ont-ils été anesthésiés par la succession de crises auxquelles nous sommes confrontés ?
Cette semaine je consacre 2 épisodes de #LesCombattantsPacifiques au traitement inhumain infligé aux personnes exilées, notamment à Calais. pic.twitter.com/In0Sy0YqPU
— Sébastien Folin ✊🏾🧡 (@sebastienfolin) October 27, 2021