Il est souvent affirmé, à tort, que l’opposition à l’accord de libre-échange UE-Mercosur se limiterait aux seules organisations de la société civile, syndicats agricoles compris, européens. Ce n’est pas le cas. Le 2 décembre 2024, 400 organisations de la société civile des deux côtés de l’Atlantique avaient appelé à l’abandon de cet accord nocif. Appel renouvelé par 140 organisations brésiliennes, parmi lesquelles la CUT, le MST, FASE ou REBRIP, dans un texte aussi clair que précis : « Il s’agit d’un accord néocolonial, dépassé, sans participation de la société civile, qui a des répercussions socio-environnementales et économiques négatives sur les pays du Mercosur ». Nous publions leur déclaration (ici en.pdf avec l’intégralité des signataires).
Les organisations de la société civile brésiliennes, dont les principaux syndicats de travailleurs (CUT) et de paysans (MST), ainsi que de nombreuses organisations traviallant avec les populations pauvres (FASE, REBRIP, etc) ont publié ce 18 décembre 2025 une déclaration énonçant clairement leur position : « nous sommes opposés à l’accord Mercosur-UE », évoquant un « accord inégal, asymétrique et qui n’apporte aucun bénéfice au renforcement de l’industrialisation brésilienne, ni à la création d’emplois et aux politiques de lutte contre le changement climatique ». Nous le publions en intégralité ci-dessous ou ici en .pdf avec l’intégralité des signataires.
Pour le collectif national Stop Mercosur, c’est la preuve que l’opposition à cet accord, le plus nocif et le plus contesté de l’histoire européenne, s’étend au-delà des frontières et que les sociétés civiles de différents pays concernées, qui travaillent ensemble depuis de nombreuses années, partagent une même analyse et un même objecitf : faire tomber cet accord nocif. Renforçons la mobilisation contre cet accord pour bloquer sa ratification. (...)