La répression du régime contre la population s’accentue en Iran, alerte Hamid Enayat, proche de l’opposition iranienne à l’étranger. Malgré tout, l’espoir d’un avenir meilleur subsiste grâce à la résistance populaire, notamment portée par la jeunesse.
En ce mois de novembre noir, la mère de Sahar, une femme de 50 ans originaire d’Izeh, dans le sud-ouest du pays, ignore toujours où repose le corps de sa fille. Sahar faisait partie des centaines de personnes tuées lors des manifestations de 2022. Pas de procès, pas d’avocat, pas même un adieu. Rien qu’en novembre 2025, 335 personnes comme Sahar ont été exécutées en Iran dans une effusion de cruauté.
Le jeudi 18 décembre 2025, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution condamnant les violations graves des droits humains commises par le régime iranien. Elle affirme que les exécutions fondées sur des aveux forcés, menées sans procès équitable, dans le secret ou sans information préalable des familles et des avocats. Elle souligne que ces exécutions sont utilisées comme un instrument de répression politique pour réduire au silence les opposants.
Chaque année, près de deux millions de personnes sont arrêtées en Iran. Même les tombes des prisonniers politiques exécutés dans les années 1980 n’ont pas échappé à la profanation. Ces chiffres révèlent la fragilité du régime iranien face à une résistance organisée, déterminée à instaurer une république laïque et libre.
Le régime à la croisée des chemins (...)